mardi 6 avril 2021

Poste à combler (2015)

2015.09.01. Les promoteurs de la qualité du français en sol québécois ont la réputation de lancer des banderilles au moindre faux pas mais de ne pas applaudir les bons coups. L’administration municipale de ‎Québec a fait publier une offre d’emploi dans le Devoir (29-30 août, p. C 3). On y a évité quatre anglicismes courants. On écrit : « deuxième ville en importance » (et non : deuxième plus grande ville), « employés à temps plein » (et non : employés réguliers), « budget de fonctionnement » (et non : budget d’opération) et « pour postuler » (et non : pour appliquer). C’est très bien. Cela mérite les félicitations des citoyens. Cependant, il reste une expression à corriger pour avoir une note parfaite. On y a laissé passer l’expression « La ville… cherche à combler le poste de… ». Elle est une impropriété dans le contexte. L’Office propose « pourvoir un poste » (ou … à un poste) et « doter un poste ». Et on explique : « Dans les emplois…, on peut combler une lacune, un déficit, un besoin… mais on ne saurait combler un poste ». Félicitations… et à la prochaine

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Régulier (2025)

2025.05.12. Ce serait déjà un anglicisme que d’écrire «… l’école des Bâtisseurs accueille des élèves du programme régulier ». Mais on fait...