2015.09.09. Le ministre de l’Éducation a raison : le Québec doit avoir les meilleurs professeurs qui soient en matière de français. Mais cela suffira-t-il à améliorer la langue de l’ensemble des citoyens? D’autres intervenants, souvent beaucoup plus puissants, annuleront les leçons du bon professeur. Ce dernier aura beau répéter que le mot « régulier » dans l’expression « professeur régulier » est un calque ambigu (plein temps ou permanent?) et inutile en français (le mot n’ajoute rien), si un établissement annonce un poste dans un journal et propose la manchette « professeur régulier… en sciences de la santé » et la répète dans le texte de présentation (Le Devoir, 9 septembre, p. B 4), l'observation du prof fera long feu. Tous continueront de répéter le mot ambigu et inutile. Les meilleurs professeurs seront efficaces seulement si leurs efforts s’inscrivent dans une mouvance générale des médias, des publicitaires, des établissements et des administrations et, pourquoi pas? de la société.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
One-man show (2025)
2025-06-01. Monsieur Claude Villeneuve, chef de l’opposition au conseil municipal de Québec, utilise une expression anglaise quand il s’agit...
-
2025-02-05. Encore un don « historique »! Un rez-de-chaussée du Journal de Québec proclame : «La Fondation du CHU de Québec reçoit un don hi...
-
2021-10-02. Racisme «systémique»? Que veut dire l’adjectif? Que le racisme serait élaboré, pensé, commandé, mis en page et mis en vigueur, ...
-
2023-03-17. On a donné le sur-titre «Rituels funéraires anticipés» à un article du cahier spécial du Devoir patronné par la Corporation d...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire