2018.04.21. Il est regrettable qu’un journal de Québec, le plus ancien, se mette à jouer la carte du «jaunisme» et du sensationnalisme. Il fait fond sur tous les scandales du milieu (meurtres, viols, braquages, etc.). Il met en exergue le langage populaire et le «joual ». Un exemple : «Pu capable de l’entendre. Fais de quoi!» (Le Soleil, 20 avril, p. 2). Il est compréhensible que les journalistes et les titreurs profitent des perles et des «bons mots» des témoins : cela ne peut qu’être du pur jus, du vrai, du local, du terroir. La manchette joualisante n’ajoute rien à la nouvelle ou à l’explication d’un phénomène. Mais elle habitue l’œil québécois à la graphie réductrice de «pu » ou «pus » ou, encore, de «pis » (puis). Leur langue et leurs doigts suivront le sillage un jour.
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