2017.12.09. Hier, on pouvait lire dans le Soleil (6 déc. p. 16, 4e col.) une citation d’un Bellechassois : «… on a eu de plus en plus de misère» (à tirer notre épingle du jeu). Aujourd’hui, la même expression d’un Ivoirien, au Québec depuis 2013, est reproduite dans le Devoir : «J’ai vraiment eu de la misère. Souvent, on soulignait le fait que je ne parlais pas anglais » (7 déc. p. A-5, 2e col.). On retrouve, dans la même livraison, une phrase de madame la ministre Kathleen Weil : «… les Québécois de langue anglaise (…) ont de la misère à suivre ce qui se passe… » (p. A-3, 2e col.). Il y a cinquante ans, Gérard Dagenais (Dictionnaire des difficultés…) épinglait l’expression : «Il semble bien que ce soit un ancêtre venu du massif de l’Ardenne qui a apporté en Nouvelle-France le mot ‘misère’ au sens de ‘peine, difficulté’ (…) C’était une acception patoise et ce barbarisme qui survit malheureusement est à proscrire ». Depuis 2015, on peut lire dans le Multidictionnaire : «Cette expression est de niveau familier. Dans un texte de style courant ou soutenu, on emploiera plutôt…». C’est dire qu’on peut encore s’améliorer!
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