2017.12.09. Note adressée à Monsieur Jean-François Nadeau. Le professeur Lionel Meney relève l’utilisation de la voix passive au lieu de la voix active, sous l’influence de l’anglais, dans les écrits québécois. Il donne les exemples suivants : « X a vu ses efforts être récompensés» et «une entrevue à être diffusée». Il observe que le couple « être » + part. » du premier exemple est inutile en français. De fait, tous comprennent : «… a vu ses efforts récompensés». Le second exemple est lui aussi inspirée de l’anglais (to be shown = à être diffusée). Pour votre part, vous écrivez : «… Mackenzie King (…) a vu son image être (…) perturbée… » (Le Devoir, 9 déc. p. A 1). Il me semble qu’il faudrait écrire : «… a vu son image (… ) perturbée… ». Le linguiste Jean Darbelnet observa il y a cinquante ans que ce type d’anglicisme est plus préjudiciable au français québécois que les simples mots anglais, identifiables au premier regard.
jeudi 22 avril 2021
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