2021-05-04. Le premier ministre du Québec sait qu’il ne parle pas très bien français. Il devine ou il sent qu’il utilise nombre d’expressions calquées sur l’anglais. Ses amis ou ses conseillers le lui font sans doute remarquer… après coup. Il vient de déclarer, à la suite de la démission d’une ministre : «On a eu des informations […] à l’effet qu’il y avait un climat de travail…» (La Presse+, 4 mai, 13 h 42). La tournure «à l’effet que» n’est pas française. Elle est un calque pur sucre de l’anglais (to the effect that). En français, on dit plutôt : «selon lesquelles…» ou «suivant lesquelles…». Une fois la phrase dite et enregistrée par les médias, elle est officielle. Qui oserait y remplacer le franglicisme par une tournure française? Même si la correction ne fait que suivre un conseil de l’OQLF !
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