2019-05-26. Une controverse a éclaté à l’hôtel de Ville de Québec : on a engagé 20 000 $ pour le mouvement «Jai ma passe». L’opposition aurait eu pourtant une autre raison de monter aux créneaux. L’appellation du mouvement est une insulte à la langue française. Les membres de comités ou de regroupements laissent toujours à d'autres le soin du choix des mots. Ils ne se méfient pas. Le mot «passe» a l’allure d’un mot français. Cependant, il n’a pas le sens de billet, ni de carte d’autobus, de métro ou de tramway, ni de laissez-passer. Il nous est imposé, disons suggéré, par le voisinage du mot anglais «pass». La qualité de la langue ne préoccupe pas les gestionnaires. C’est là une question jugée secondaire par rapport à une dépense de quelques milliers de dollars. Elle ne justifierait pas la consultation d’un dictionnaire. Pourtant, proposer un mot du lexique anglais au-dépens du français constitue du sabotage culturel et linguistique.
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