2019-05-30. Monsieur Ricard-Châtelain, Votre effort pour améliorer ou enrichir le français ne donne pas toujours de bons résultats. Vous écrivez dans le chapeau de l’article portant sur les études relatives au réaménagement de la tête des ponts de la rive gauche : «Mais il y a loin de la complétion des travaux… (Le Soleil, 29 mai, p. 7). Le mot «complétion» manquait jusqu’ici au lexique du français. Le Petit Robert en ignore l’existence. Le Trésor de la langue française en signale l’apparition au Canada dans les années 1930 et on suppose que sa formation a été inspirée de l’anglais. De fait, le mot anglais existe depuis le XVIIe siècle. Le traducteur P. Daviault a relevé (vers 1975) l’absence d’un substantif dérivé au verbe «compléter ». Il proposa les équivalents : « achèvement », « parachèvement », « réalisation », etc. On pourrait penser aussi à «fin des travaux ». Avons-nous besoin du mot anglais? Contribue-t-il à enrichir le français? Voilà la question.
mardi 4 mai 2021
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