2021-05-18. Nos humoristes ne nous donnent pas le bon exemple en matière de qualité de la langue. Souvent ils n’utilisent pas les prémices qui sont sur le marché et que les chalands regardent en se méfiant. Le Devoir (Le Magazine, p. 16) consacre un article à Jean-Philippe Baril Guérard et on y reproduit quelques-unes de ses expressions : «cool», comportements «fuckin’» problématique, du «stand-up», «je m’haïssais», «je me demande à quel point dans un break-up». Il ignore sans doute qu’on peut à peu près tout dire en français. Il n’a peut-être pas envie de chercher. Mais ce faisant, il propage l’habitude chez ses lecteurs ou ses groupies de se contenter des mots anglais. Monsieur dit avoir fait du stand-up. Nos ancêtres ont fait la «cookerie », d’autres furent spotters ou truckers. Après quelques efforts, des descendants ont repéré des équivalents français. Il serait temps d'en mettre de l’avant pour «stand-up» : seul-en-scène, spectacle solo, monologuiste, humoriste. Suivez l’exemple de vos prédécesseurs monsieur Baril Guérard.
dimanche 23 mai 2021
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Bagels ou baguels ?
2024.04.01. Les bagels que l’on trouve sur le marché pourraient être des baguels. En français, cela va sans dire! Selon Lionel Meney, «bagel...
-
2023-09.01. Comment les chefs d’antenne devraient-ils prononcer « Airbnb » à Radio-Canada? Les principes directeurs portant «qualité du fra...
-
2014.10.20. Les organisateurs de Woodstock en Beauce déclarent forfait, reprennent leurs billes, abandonnent, renoncent, mettent fin à l’ent...
-
2024.03.01. La chroniqueuse Josée Blanchette aime bien parsemer ses textes de mots anglais. L’habitude fait partie de son style. Dans le Dev...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire