2021-05-01. Madame Amélie Lanctôt (Le Devoir), Quand on tient une chronique dans un journal de langue française, il ne faut pas se satisfaire d’importer les mots étrangers pour parler d’un phénomène à la fois local et universel. Si l’on veut désigner un «ex-animateur trash» des États-Unis ou du Canada, cela est fort à propos. Mais employer l’expression en parlant de Stéphane Gendron, un Québécois, francophone de surcroit, c’est inapproprié (Le Devoir, 30 avril). Il y a lieu de faire un remue-méninges et de trouver des équivalents : mal-engueulé, fort en gueule, fouille-merde, salisseur, boutefeu, lance-flamme, «radioteurs»… À chacun son effort : le français s’en portera mieux. Nos ancêtres ont nommé le pays. Les contemporains devraient contribuer à actualiser le langage du moment. Nous sommes les premiers responsables de la langue et de son enrichissement.
jeudi 13 mai 2021
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