2016.03.20. Faisons un rapprochement entre une expression employée par un candidat à la présidence du Mouvement Desjardins et une citation d’un professeur à la retraite de l’Université Laval. Celui-ci, Jean Marcel, affirme « … chaque mot repris sur le terrain de l’anglicisation nous rapproche de notre libération » (Le Joual de Troie, 1973). Celui-là, Daniel Paillé, ex-chef d’un parti fédéral indépendantiste et ex-ministre du Parti Québécois, qualifie ainsi sa candidature : « c’était un long shot » (Le Soleil, 20 mars, p. 5, 4e col.). La vision nationale de l’homme d’affaires devrait l'amener à dire la prochaine fois : « j’avais peu de chance de gagner», « ma victoire était peu probable » ou une autre expression de son cru. Seule une petite fraction du lectorat aura compris illico le sens des mots anglais. Mais le journal de la capitale n’hésite pas à les porter en manchette : ce doit être une illustration de l’Accent d’Amérique!
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