2016.03.12. L’enseignement de l’anglais en 6e année du cours primaire est populaire dans la région de la capitale nationale selon le Soleil du 12 mars (p. 2-3). Peut-on tenir pour acquis que l’étude de l’anglais favorisera parallèlement la qualité du français dans la région? On voit dans la même édition du journal une page publicitaire de la Clef de Sol dont l’accroche est « Méga vente d’inventaire » (p. 9). L’entreprise et ses agents de promotion devraient savoir que le mot français «vente » ne signifie pas aubaine, ni rabais, réclame, liquidation ou solde. Si les enseignants de l’anglais hâtif parviennent à convaincre les Québécois que le mot anglais "sale" a deux sens (action de vendre et solde) et qu’il faut utiliser celui qui convient au bon moment, la population aura une raison de plus de favoriser l’apprentissage de l’anglais. Jusqu’à maintenant, on n’a pas identifié une telle retombée. Ni d’autres du même ordre. Et les publicitaires de l’entreprise nommée n’ont pas encore mis en pratique les leçons données aux élèves depuis une décennie.
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