2021-06-22. Les assemblées parlementaires publient les comptes rendus intégraux de leurs débats. Des réviseurs corrigent les fautes des orateurs sans changer le sens de leur pensée. La langue d’un ou d’une élue peut lui avoir fourché, il ou elle peut avoir utilisé un barbarisme, avoir massacré un proverbe. Les relecteurs interviennent et proposent des corrections acceptées la plupart du temps par les orateurs. C’est dire que les textes publiés dans le Journal des débats de l’Assemblée nationale peuvent être légèrement modifiés. Pourquoi la presse ne pourrait-elle pas faire de même? Ainsi, quand le maire Labeaume ne se méfie pas et affirme : «Faut-tu ne pas avoir confiance en son projet?» (Le J. de Qc, 22 juin, p. 12), le journaliste devrait prendre l’initiative de corriger l’affirmation en en respectant le sens et la tournure. Monsieur le maire serait sans doute heureux de lire : «Faut-il ne pas avoir…». Et les lecteurs du journal apprécieraient une phrase plus soignée que celle lancée tout à trac.
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