2021-07-09. Deux journalistes du Devoir utilisent une tournure anglaise sans s’en rendre compte. Annabelle Caillou écrit : « Lorsque contactée par Le Devoir…» (8 juillet, p. A4, 2e col.) et Fabien Deglise : «… lorsque joint par Le Devoir…» (ibid, p. A3, 2e col.). Lionel Meney aligne près de dix exemples semblables (Lorsque allumé, lorsque interrogé, lorsque mis en échec, lorsque perché, lorsque questionné, lorsque reçu) dans le Dictionnaire québécois-français. Il les qualifie de calques de l’anglais. Pierre Cardinal (Le VocabulAide) en arrive à la même conclusion et il note : «Sous l’influence de l’anglais 'when' + participe passé». En français, on pourrait écrire : «Lorsque Le Devoir l’a contactée…» et «… lorsque Le Devoir l’a joint». Ces deux propositions ne sont pas limitatives. Le défi est avant tout de prendre conscience du fait que le français d’ici est dominé par les pratiques de l’américain. Les correcteurs informatiques des journaux devraient sonner l’alerte quand il le faut.
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