2015.11.30. Les journalistes francophones de Radio-Canada devraient prononcer le nom des réalités importées de l’extérieur, surtout des États-Unis, selon la phonétique propre à notre langue. De la sorte, ils pourraient influencer les spécialistes invités au micro. On vient de parler de l’application AirBnB (28 novembre à la première chaîne). Et, bien sûr, on ignore la prononciation française : air-bé-n-bé. Il en fut de même lors d’une entrevue du début de l’été (4 juin, Café show, 8 h 19 +) avec le professeur Dany Bélisle de l’Université de Sherbrooke. D’entrée de jeu, la journaliste G. Michaud-Sauvageau a prononcé le sigle-acronyme à l’anglaise. Inévitablement, le spécialiste a fait la même chose une dizaine de fois en dix minutes. Les auditeurs ont enregistré la même musique quinze fois au total. Aussi auront-ils, à leur tour, de la difficulté à donner des sons français à l’appellation au moment où ils en auront besoin. Les journalistes sont les prismes qui permettent aux Québécois de comprendre les phénomènes étrangers dans leur propre musique. Comme le font les journalistes étrangers qui présentent le Québec ailleurs.
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