2021-08-03. Les Québécois empruntent souvent des mots anglais, mais ils en «francisent» certains. À Cap-Rouge, on a le «tracel», le seul viaduc désigné ainsi dans le monde! (une déformation de «trestle»). Un autre exemple est le mot «bécosse» apparaissant dans une manchette du Journal de Québec (2 août, p. 13) : «Une toilette écolo bien loin de la bécosse». Le mot fait partie de la sélection d’une centaine de Trésors cachés du français d’Amérique (Éditions de l’Homme, 2017) de Hubert Mansion. Le mot est une adaptation de l’anglais «back-house» comme cela est le cas de «tracel». Un commentateur écrit à son propos : «De nos jours, le mot est surtout utilisé par plaisanterie (‘aller aux bécosses’ ….) ou dans l’expression ‘boss des bécosses’…» (Gaétan Saint-Pierre, Histoire des mots solites et insolites; Septentrion, 2011). En somme, le mot est familier mais moins que les très familières «chiottes» ou «gogues» et plus que les «latrines».
jeudi 26 août 2021
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