2021-08-04. Le Devoir et le Journal de Québec présentent la même manchette : «J’ai appelé pour de l’aide…» (3 août, p. A1 et p. 5). Une telle citation, construite sur le modèle de l’anglais, a été critiquée par Gérard Dagenais en 1966 : « La tournure ‘appeler pour’[…], introduisant un substantif est une terrible faute de grammaire. On calque l’anglais «to call for» […] au lieu de dire simplement appeler (un médecin), ou appeler pour commander un taxi » (Des mots et des phrases, 1, 1966, p. 24). De nos jours, on retrouve la même critique dans la Banque de dépannage linguistique : «… , pour ne peut être employé avec les verbes demander, chercher, etc. : ces constructions sont directement calquées sur la syntaxe anglaise : to ask for, to seek for, etc.». Une citoyenne peut employer une telle tournure. Mais les médias écrits, supposés militants du français et de sa qualité, devraient la corriger (appeler à l'aide...) pour leurs lecteurs ou, du moins, ne pas en faire une manchette.
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