2021-08-29. Le mot «événement» neutralise nombre de mots français. Deux exemples. D’abord, un sous-titre du Journal de Québec : «La Gendarmerie […] a dû annuler un événement… » (29 août, p. 17). Et, un bout de phrase du journaliste Patrice Roy lors des entrevues des chefs de partis en campagne électorale (RDI, 29 août, 21 h 2) : «… ont empêché Trudeau de faire son événement». En principe, on désigne comme événement un fait qui a déjà eu lieu et qui se révèle important. On n’organise pas des événements, mais plutôt des réunions, des assemblées, des manifestations, des conférences, des coquetels, etc. On lit dans la Banque de dépannage (OQLF): «Le mot […], aussi écrit évènement, signifie ‘ce qui arrive, se produit et est digne d’attention ou a une certaine importance ‘». Myriam de Beaulieu, traductrice à l'ONU, écrit : «Un événement par définition n’est pas organisé mais spontané [...] ou imprévu ou rare...». Bref, en français, on n’annule ni ne sabote un événement. Mais une assemblée, oui.
vendredi 3 septembre 2021
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