1362 / 2021-08-26. «Québec 'va frapper un mur’ s’il n’investit pas plus », telle est la manchette du Journal de Québec (26 août, p. 14). Elle est guillemetée. Sans doute le journaliste y a-t-il vu un calque de l’anglais. Avec raison si l’on se fie à un avis du Français au micro (Radio-Canada), d’une note de Jacques Laurin, lequel relève l’expression et en désigne l’origine (to hit the wall) et de Lionel Meney. Deux professeurs, une Américaine et une Québécoise, Eugénie Fortin et Gilberte Dubé, signalent la tournure « frapper un nœud» ou «… un mur» et jugent qu’elle constitue un québécisme (Dictionnaire des expressions imagées). Par ailleurs, les deux expressions sont absentes des répertoires français. Il y a tout lieu de croire qu’elles sont des québécismes inspirés de l'américain. En français, la tournure voudrait dire «donner des coups au mur» On est loin du sens recherché : se heurter à un mur, à une difficulté, à un obstacle ou encore «Québec court à l’échec s’il… ».
vendredi 3 septembre 2021
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