2016.01.26. Nos élus n’ont pas toujours le temps de corriger les barbarismes, solécismes ou anglicismes qu’ils utilisent et publicisent lors des conférences ou points de presse. Le maire de Québec, monsieur Labeaume, a servi aux journalistes, lors de la journée, l’expression « jusqu’à date » (Téléjournal Québec, 26 janvier, 18 h 4). C’est un anglicisme morphologique selon l’OQLF. Et ses langagiers ajoutent : «... si on veut indiquer que le moment où l’on parle constitue une limite dans le temps, on peut utiliser les locutions à ce jour, jusqu’à présent, jusqu’à maintenant ou jusqu’ici ». La plupart des remarqueurs abondent dans le même sens (Dagenais dans les années 1960, Camil Chouinard en 2007, Marie-Éva de Villers en 2015, les grammairiens du Français au micro, les auteurs d’Usito, etc.). On comprend que les politiques ne puissent pas consulter un dictionnaire ou un collaborateur lors d’une conférence de presse. Tout au moins un conseiller devrait-il leur faire part de l’expression correcte après coup et les mettre en garde en prévision des semaines et des mois à venir. On sait que le calque a de profondes racines dans les subconscients laurentiens. Et qu'il sera difficile à éradiquer.
vendredi 3 septembre 2021
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