2014.10.06. Il y a quelque temps le sociologue Gérard Bouchard a fait part d’une observation au sujet de l’anglicisation de la langue des Québécois : par le passé, les mots et les expressions anglaises s’impatronisaient d’abord dans les grands centres urbains avant d’émigrer vers les régions périphériques. Aujourd’hui, selon lui, les anglicismes semblent prendre pied de manière simultanée à un endroit ou à l’autre. Serait-ce une illustration de l’hypothèse du prof Bouchard? une formation musicale de Portneuf, mise sur pied en 2013, porte le nom de « Flying Cupcakes » (InfoPortneuf, 6 octobre). Pourtant, la formation poursuit des objectifs sociaux méritoires : subventionner les collations dans les écoles. Mais comment est-il possible de ne pas voir la contradiction ? On aide les élèves à se bien nourrir des produits et des compétences locales et on leur laisse croire que le français n’a pas les mots ni la flexibilité pour nommer le groupe. Et, cela, dans Portneuf! Pourquoi? Snobisme, ignorance du français, facilité, rentabilité?
vendredi 22 octobre 2021
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