2014.10.09. Le professeur Gérard Bergeron, dans les années 1960, faisait une distinction entre « contrôle » et « maîtrise ». Aussi pouvait-il parler du contrôle de l’Assemblée sur le gouvernement mais de la maîtrise ou de la direction imprimée par le gouvernement sur la fonction publique. La distinction ne vaut-elle pas aussi pour le monde des affaires? Exiger que P.K. Péladeau renonce à une position « de contrôle » ou à son titre d’actionnaire « de contrôle » (Soleil, 9 octobre, p. 3) signifie tout au plus qu’il ne pourrait plus poser de question après-coup, une fois un projet en cours ou le programme complété. En somme, l’essentiel est que le député, et peut-être l’éventuel ministre, ne puisse pas rester aux commandes de ses entreprises, qu’il renonce à les diriger, à les influencer. C’est la base de départ. Lui demander de renoncer au contrôle, c’est assez secondaire… selon des définitions classiques. Mais les mots changent de sens avec les ans.
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