2017-04-21. Une association diffuse l’annonce d’une conférence d’un regroupement qui loge à l’enseigne des « Retraités flyés ». L’expression est connue au Québec. On a sans doute reproché aux administrateurs de s’être rabattus sur un terme anglais, car on en trouve une justification simpliste dans le site électronique : « Le mot «flyé» est un québécisme dont nous pouvons être fiers. De toute évidence, il a été emprunté à l’anglais, mais il exprime une fantaisie que les mots «flying» et «to fly» ne reflètent pas ». La définition ne suit pas cependant. Que serait-ce ? débridé, capoté, cinglé, déjanté, dingue, excentrique, extravagant, farfelu, originaux… La fierté est probablement ici une fierté propre à des locuteurs qui ignoraient le vocabulaire du français. Les Québécois réussissent souvent à faire œuvre originale à partir de l’anglais. Ils ont peut-être plus de difficultés à le faire à partir du français. Mais il faudrait de toute urgence que le dynamique organisme donne une définition du mot « flyé », absent des dictionnaires. Il est vrai que Léandre Bergeron l’a inséré dans le sien (1980) en en francisant la graphie (« flaillé »).
samedi 9 octobre 2021
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