2021-11-05. Dans le passé, des chroniqueurs ont pointé la traduction comme un vecteur d’anglicisation de la langue. On peut penser que la multiplication des traducteurs informatiques nous ramène à ce passé. Une page publicitaire de Google et de sa plateforme Meet illustre cette évolution (Le Devoir, 4 novembre, p. A8). On y lit : «… plus de 5100 autobus urbains». En anglais, les publicitaires ont eu besoin de préciser «urban bus» par opposition aux bus interurbains. En français, deux mots différents distinguent les deux types de transport en commun : autobus ou bus d’une part et autocar ou car d’autre part. Il était sans doute prudent d’écrire «autobus urbains» dans le contexte québécois. Il reste des efforts à faire pour que la distinction se fasse spontanément. Mais il y a lieu de retenir une réflexion de Louis-Paul Béguin : «Parce que l’anglais ne marque pas la distinction entre ces deux genres de véhicules […] nous nous privons d’un mot bien français»(Problèmes de langage…, 1978).
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