2017.10.11. Des mots étrangers traversent la frontière et
émigrent au Québec qu'on a peine à identifier. Ils ont une allure française.
C'est le cas des verbes «revamper » (rajeunir) et «finaliser » (ficeler), des
substantifs «représentation» (démarche)
et «démotion ». Ce dernier
substantif a été utilisé par l’animatrice de Radio-Canada (11 oct.
vers 17 h 30). Elle parlait du ministre François Blais et de la décision du
premier ministre de confier la responsabilité de la capitale nationale à un
autre collègue. Le substantif n’appartient pas au français. Mais il existe bel
et bien en anglais («demotion »). Son équivalent français est «rétrogradation
». Le terme est donc un emprunt intégral à l’anglais. Selon l’Office, il ne
vient combler aucune lacune en français. En somme, Madame Lachaussée n’a aucune
raison de l’employer. Mais on lui concédera qu’il serait facile à intégrer et à
assimiler! À l’égal des compères nommés.
mercredi 17 novembre 2021
Démotion ? (2017)
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