2017.10.05. Si Jean-François Gosselin est élu à la mairie de Québec, ses conseillers devront lui préciser le sens de certains mots et les façons de faire des phrases. Au cours des derniers jours, il s’est opposé à la rénovation de la bibliothèque Gabrielle-Roy. Là n’est pas le problème, mais plutôt dans la phrase : «L’argent doit aller à rénover… C’est pas des projets de 32 millions des payeurs de taxes… qui doit servir à faire ça» (Le Soleil, 4 oct. p. 8). Si le candidat relit la citation, il n’y comprendra rien. En passant, en français, un «payeur de taxes» est un contribuable. Il est vrai que le maire actuel ignore aussi ce détail. Vingt-quatre heures plus tard, le candidat lance une autre phrase tarabiscotée : «Les gens ont des choses à dire. Ils veulent les dire directement au maire… et c’est ce que je m’engage à faire» (ibid., 5 oct. p. 4). Ah bon! il va en parler au maire! Autre faille à corriger : dans le même reportage, il confond le mot «éligible» et le mot «admissible ». Les citoyens invités à s’inscrire à des déjeuners de consultation n’y seront pas choisis à la suite d’un scrutin. S’il est vrai que la bonne administration commence par le bon langage, monsieur Gosselin aura à améliorer sa langue maternelle.
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