2021.11.20. Un élu doit parler la langue de l’État qu’il représente. Il doit aussi faire la distinction entre sa langue familiale ou de rue et le registre soigné qui doit être le sien quand il prend la parole en public ou qu’il répond aux questions d’un média. Madame Geneviève Guilbault a oublié ces principes en affirmant «… il faut que le fédéral call la shot» (Le Devoir, 18 novembre, A-3). Peut-être voulait-elle se faire comprendre de ceux qui parlent le français fédéral! Mais quel était le sens de sa phrase? Le grammairien de Radio-Canada a relevé l’expression «caller des shots». Il l’a interprétée comme «prendre des décisions et les imposer». La ministre d’un gouvernement supposé autonomiste devrait se méfier. Le grammairien propose d’autres filons : «mener le jeu», «diriger les opérations», «mener la barque»… Ce serait déjà mieux à tous les titres.
mercredi 1 décembre 2021
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