2021.12.03. Madame Ruba Ghazal, comme tous les Québécois, est prompte à utiliser les néologismes étatsuniens. Cela est plus facile que de chercher l’expression française équivalente ou un néologisme francophone. La députée a lancé au ministre Jolin-Barrette : «Heille! arrête de faire du mansplaining» (Le Journal de Québec, 27 nov., p. 20). Une maîtresse de conférence en linguistique à la Sorbonne, a commenté le mot-valise américain servant à dénoncer une variété de masculinité toxique : «… mansplaining […] tendance avérée qu’ont certains hommes à vouloir expliquer aux femmes comment faire» et elle fait part d’une solution de rechange qu’on n’osera pas prononcer à l’Assemblée nationale : «pénispliquer» (Julie Neveux, Je parle comme je suis;, 2020, p 129). Mais il reste qu’on peut s’inspirer du filon.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Historique ? (2025)
2025.03.01. On a tendance à qualifier d’ historique bien des faits qui ne le seront que dans quelques décennies. Le traducteur André Racic...
-
2021-10-02. Racisme «systémique»? Que veut dire l’adjectif? Que le racisme serait élaboré, pensé, commandé, mis en page et mis en vigueur, ...
-
2016. La saison des travaux routiers est courte en territoire québécois. Aussi se rend-on compte aisément que les détours obligatoires, d...
-
2022-04-06. Les journaux devraient demander aux journalistes de prendre connaissance des notes linguistiques des collègues. Par exemple, cel...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire