2022.01.09. Les titreurs ne font pas toujours d’efforts pour enrichir la langue. Souvent, ils s’efforcent de diffuser les anglicismes qui forment écran devant les mots français. C’est le cas des titreurs du Journal de Québec. Le chroniqueurs Richard Martineau a utilisé le mot «bucké» vers la fin d’un article et ils n’hésitent pas à en faire une manchette en première page (9 janvier). Ce faisant, ils inculquent l’anglicisme dans la mémoire des lecteurs et le renforce. Selon L’Oreille tendue, l’adjectif viendrait du verbe anglais «to buck» (s’opposer, résister). Somme toute, les titreurs de Québecor allongent, haussent, «améliorent» le mur de mots anglais qui masquent les équivalents français : entêté, têtu, buté. On dira sans doute qu’ils ne signifient pas tout à fait la même chose!
mardi 18 janvier 2022
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