2021-12-18. Des observateurs notent à l’occasion que Radio-Canada n’est plus un modèle en matière de qualité de la langue. Ils ont sans doute raison. Un peu avant 16 h (17 décembre), le chef d’antenne de «C'est encore mieux...» et sa collègue n’ont pas fait mieux que de se contenter des expressions «one-man show», «stand-up» et «joke», et d’abréger par «Djo» le prénom de Jonathan Cormier. Inévitablement, les mots et la prononciation anglaise n’entrent pas indument dans 40 000 oreilles. Les auditeurs les répéteront à leur tour. La gravité des lacunes est surtout liée à l’incapacité de trouver les mots français au débotté. Un spectacle solo ou un seul-en-scène peut continuer sans problème à se nommer «one-man show» aux États-Unis. Même chose pour «stand-up» (humoriste) et «joke» (blague). À tout le moins, les professionnels du réseau pourraient réserver leur langage spontané et relâché à leurs copains et en épargner leur auditoire.
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