2021-12-14. Il est courant que les titreurs des journaux «corrigent!» les journalistes et illustrent ainsi un conseil de San-Antonio : «Entre deux mots, il faut choisir le pire». Isabelle Légaré, chroniqueuse au Nouvelliste, écrit «Nicole Juteau a ouvert la voie de ce métier» (celui de policière; article publié dans le Soleil, 11 décembre, p. 48). L’expression est idiomatique en français. Les Québécois en connaissent surtout la traduction littérale de «To pave the way», comme le fait le titreur: «La policière qui a pavé la voie». Le sens concret en est asphalter, macadamiser ou bitumer une voie. Cela n’exprime pas clairement l’idée souhaitée : «ouvrir la voie», comme l’a précisé la journaliste. Voudrait-on d’autres équivalents? Ils sont nombreux : préparer la voie, le terrain, ouvrir la porte à, etc. Mais l’essentiel serait que les titreurs ne sabotent pas le travail des journalistes.
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