2022-01-29. Voici le premier paragraphe d’un journal très provincial : «Mélanie Perreault était à boutte, pas comme les mères à boutte parce que leur kid ne veut pas mettre ses mitaines, à boutte pour vrai…» (Le Soleil numérique, 28 janvier). Tout cela sent le vrai, le terreau du coin, la sueur, le quotidien, le folklore et le «joualonais». Une infirmière peut très bien prononcer «boutte» au cours d’une entrevue, mais pourquoi tient-on pour acquis qu’elle écrit mentalement «b.o.u.t.t.e»? Si la règle doit s’imposer, le journal et ses journalistes devraient écrire dorénavant «parté», «parquigne», «tchome», «ouiquène», «dgym» au lieu de party, parking, chum, week end et gym. Mais le journal pourra-t-il aller jusqu’au «bout» (prononciation au choix!)?
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Bagels ou baguels ?
2024.04.01. Les bagels que l’on trouve sur le marché pourraient être des baguels. En français, cela va sans dire! Selon Lionel Meney, «bagel...
-
2023-09.01. Comment les chefs d’antenne devraient-ils prononcer « Airbnb » à Radio-Canada? Les principes directeurs portant «qualité du fra...
-
2014.10.20. Les organisateurs de Woodstock en Beauce déclarent forfait, reprennent leurs billes, abandonnent, renoncent, mettent fin à l’ent...
-
2024.03.01. La chroniqueuse Josée Blanchette aime bien parsemer ses textes de mots anglais. L’habitude fait partie de son style. Dans le Dev...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire