2022-02-14. De manière générale, la langue évolue naturellement. Les mots changent de sens, on en abuse. Critiquer les écarts semble inutile. Si on écrit «… blocage qui perdure […] depuis lundi…» (Le Journal de Québec, 14 février, p. 2), on ignore la signification traditionnelle et courante du verbe. Le Petit Robert lui accorde le sens de «durer toujours» et de «se perpétuer». Le déverbal «perdurable» signifie encore, selon la même source : éternel et qui dure longtemps. Il y a un écart, mais le verbe s’installe. Serait-ce besoin d’un jargon pédant? Ou besoin d’employer un mot qui fait plus sérieux que «durer», qui a l’air plus scientifique? «Associer ‘perdurer’ à ‘quelque temps’», écrit Michel Mourlet, ou à «depuis lundi», «c’est à peu près comme si l’on écrivait [...] l’ivrogne zigzaguait droit devant lui». Il est bien de le noter, mais le verbe va durer quelques décennies et même perdurer.
lundi 21 février 2022
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