2022/03-11. D’entrée de jeu, monsieur Jean Charest aurait déclaré à Calgary «… je suis ici […] parce que j’aimerais faire un point. Le point que je veux faire est … » (Le Journal de Québec, 11 mars, p. 13). Il est difficile de croire que l’ex-chef du gouvernement québécois ait commis un tel anglicisme. Il s’est rendu à Calgary pour éclairer les membres du Parti conservateur. Le Grand Robert & Collins anglais-français traduit «to make the point» par «Faire des remarques». On relève la forme fautive «gagner son point» dans le Multi dictionnaire. En français, le candidat Charest aurait dû dire «faire une remarque», «faire une mise au point», «donner sa version», «donner son point de vue», «exprimer sa perception». Il est possible qu’on ait affaire à une traduction informatique ou, pis, du journaliste Rahaël Pirro de l’Agence QMI. La citation mériterait une mise au point ou une contre-vérification.
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