2022-03-16. Les correspondants du Devoir à Ottawa, B. Proulx et Z. Goudreault, écrivent que le président Zelinsky a reçu une «ovation debout» (16 mars, p. A2). Pour sa part, le titreur place l'expression en manchette à la page 2. Pierre Cardinal écrit à son propos «En toute logique (française), on voit mal comment on pourrait ovationner quelqu'un sans se lever, 'Ovation debout' et 'ovationner debout' seraient donc à considérer comme des locutions pléonastiques au même titre que 'monter en haut'...» (Le VocabulAide). À vue de nez, l’expression semble calquée sur «standing ovation». De fait, le Robert & Collins la traduit par «ovation» tout court ou par des phrases telles «se lever pour ovationner quelqu’un». Proposition est donc faite au Devoir d'insérer une note sur le sujet dans son guide de rédaction ou dans la «marche» du journal.
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