2022-04-13. Émilie Nicolas du Devoir voulait lancer une pique aux citoyens de la capitale et leur rappeler qu'ils féminisent «bus, aphérèse d’«autobus». Elle déraille quelque peu. Elle écrit : «Tu es sur Honoré-Mercier […] Tu attends la bus – oui, LA bus. La Métrobus plus précisément.» Plus loin, elle déraille au point d’écrire : «… les services de la RTC», c’est-à-dire du Réseau de transport de la capitale. Léandre Bergeron (Dictionnaire de la langue québécoise, 1980) note les mots «bus» et «autobus». Il fait du premier un mot masculin et il accorde au second les deux genres. Jean Darbelnet note également qu’on entend souvent au Québec «la onze» pour «le onze» (Dictionnaire des particularités…, 1986). Mais il signale aussi qu’il arrive, tant ici qu’en France, que certains mots commençant par une voyelle sont féminins dans l’usage populaire». Pourtant, les dictionnaires d’usage (Le Petit Robert; Dictionnaire québécois d’aujourd’hui) notent que l’aphérèse est masculin. Quoiqu’il en soit, beau côté des choses, la féminisation du mot «bus» par les riverains de Québec mènerait à la nécessité d’un tramway! Le chaos linguistique et la noria anarchique des bus y conduisent!
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