2022-04-18. La journaliste Isabelle Mathieu semble avoir entr’aperçu un guet-apens dans l’appellation «constables spéciaux» (Le Soleil, 16 avril, p. 19). À sa suite, elle met en apposition «les agents de la paix chargés de la sécurité… ». La précision aura peu d’effets face à la manchette, à la photo d’un «constable spécial» bien identifié et aux quinze occurrences de l’anglicisme dans l’article. Le mot se prononce tellement facilement en français qu’on a peine à le désigner ainsi. On précise dans le Petit Robert : «mot anglais de l’ancien français ‘conestable’ […] Dans les pays anglo-saxons, Officier de police, Sergent de ville». Ici, on le critique depuis la fin du XIXe siècle (Alphonse Lusignan en 1885). Louis-Paul Béguin, neuf décennies plus tard, écrivait «… constable n’est pas correct. Un constable, en Angleterre, est un agent de police. Il s’agit tout simplement d’un agent de sécurité […] Le mot ne devrait plus être employé de nos jours» (Le Nouvelliste, 10 0ctobre 1972). Cinquante ans plus tard, il est toujours là!
mardi 3 mai 2022
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