2022-05-22. À Québec, capitale de la francophonie américaine, des salons de coiffure portent le nom de Blades Barbier, de Color Sha (Le Soleil : le Mag, 21 mai, p. M5). Ce n’est pas très français. À la décharge du fondateur Pablo Jimenez, il faut bien reconnaître que la société québécoise ignore si le français est sa langue commune. Jimenez a ouvert son premier salon en 1977, soit au moment de l’adoption de la Charte de la langue française. C’est dire que la loi n’a pas influencé l’homme d’affaires. Au demeurant, il a sans doute fait ce que les Québécois faisaient déjà. Le mot «barbier» survivait ici en raison de la proximité du mot «barber». On choisit trop souvent encore des raisons sociales anglaises. On a un salon qui s’appelle Cut in à Québec. Il est à espérer que le français deviendra une langue de prestige pour toutes les entreprises et pour tous les habitants du territoire, la langue dans le vent, de plein emploi, rentable, prestigieuse…
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