2022-05-01. On a souvent
l’impression que le Soleil ne met pas de guide de rédaction à la disposition
de ses journalistes et que ces derniers ignorent les observations de la Banque
de dépannage de l’OQLF. En voici un indice. Marc Allard signe un reportage sur les services ambulanciers (30 avril). Il
n’en a que pour l’anglicisme «paramédic». Il l’utilise une quinzaine de fois. Il
daigne cependant nommer le Regroupement des techniciens ambulanciers et les
«services ambulanciers» à une reprise. Or la Banque ... , ouverte à tous les
citoyens et à tous les journalistes, produit une fiche sur le sujet. Le titre
en est : Technicien ambulancier paramédical ou «TAP». On y déconseille
précisément le mot employé en exclusivité par le journaliste et on y explique
que «paramédic» ne s’intègre pas au système de la langue française : le mot
«medic», lequel signifie en anglais «médecin» ou «étudiant en médicine»
n’existe pas en français.
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