2022-05-05. Peut-on devenir le récipiendaire d’un trophée? La question me tarabuste à la suite de la lecture d’une phrase de Jean-François Chaumont du Journal de Montréal : «Hedman, le récipiendaire du trophée Conn-Smythe en 2020…» (J. de Qc, 5 mai, p. 78). À l’époque, dans les années 1960, les chroniqueurs du sport disait «gagnant du trophée…». Il est vrai que la langue évolue en trois-quarts de siècle. Mais guides et dictionnaires correctifs du XXIe siècle mettent encore les locuteurs et scripteurs en garde. Le Girodet (Dictionnaire des pièges et difficultés…; 2001) note : «Ne doit pas désigner celui qui reçoit un diplôme, une nomination, une récompense, etc.». Paul Roux écrit,«… quelqu’un qui reçoit un prix, gagne un concours ou remporte une épreuve est un lauréat, un gagnant ou un vainqueur» (Lexique des difficultés du français…; 2004). Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’avant d’utiliser le mot, il y a lieu d’y regarder de près.
jeudi 9 juin 2022
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