2022-08-08. Il est vrai qu’en anglais on dit «to place a call» et non «to lodge a call». Quand on lit, comme c’est le cas dans le Journal de Québec (7 août, p. 9) : «Un appel a été logé à 13 h 37…», on peut hésiter à dire que voilà un autre anglicisme. Pierre Cardinal pense que l’expression est plutôt un canadianisme. Jean Forest, qui aligne pourtant 10 000 anglicismes courants au Québec, l’ignore. Il reste que le canadianisme entr’aperçu donne au verbe «loger», un sens qu’il n’a pas en français. Quand on dit «loger un appel téléphonique», l’héberge-t-on? Lui trouve-t-on un toit? Difficile à imaginer. On n’héberge pas un appel. On aurait affaire à une impropriété ou à un barbarisme. Les solutions de rechange ne manquent pas : faire un appel, passer un appel, téléphoner, appeler, donner ou recevoir un coup de fil. Et les ajuster à la phrase relevée, oeuvre d'un porte-parole de la Sûreté du Québec..
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