2008-08-17. On peut questionner quelqu’un, le premier ministre, le maire de Québec... Mais on pourra difficilement questionner quelque chose : Pourtant, Mathieu Bock-Côté parvient à parler de ceux qui «questionnent» la cohérence de la CAQ (Le J. de Qc, 17 août). Une telle tournure n’est pas récente. Déjà, en 2009, Pierre Cardinal la relevait dans VocabulAide et il notait : «Sous l’influence originelle de l’anglais ‘to question something’». Madame Villers (Le Multi dictionnaire…) fait une remarque semblable : «questionner (une affirmation, un compte). Anglicisme au sens de ‘contester, douter de, mettre en doute’». Le chroniqueur peut exciper du fait que l’anglicisme fait son nid également en France. Mais ce n’est pas une raison d’y céder. Défenseur de la langue, MBC pourrait écrire : «À ceux qui doutent de la cohérence de la CAQ…» s’il tient au modèle de la phrase de départ.
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