2022-10-10. À madame Véronique Dubé (TVA Nouvelles). Vous utilisez un anglicisme courant au Québec : «… pour escroquer des donateurs sous de fausses représentations (Le J. de Qc, 9 octobre, p. 20). Il va de soi que la traduction spontanée des expressions anglaises « false pretences» et «false representations» conduit mot pour mot à celle dont vous vous êtes servie . Les expressions idiomatiques françaises équivalentes sont multiples : escroquer par abus de confiance, par des moyens frauduleux, grâce à la tromperie, à des fallaces, à de fausses allégations, à l’aide de prétextes fallacieux, en usant de subterfuges. Le prof L. Meney juge que l’anglicisme en est un de combinaison, soit «une combinaison de mots plus ou moins figée calquée sur une combinaison anglaise». Il faut se méfier de tels calques, nombreux ici («longue distance», «meilleur vendeur», etc.) et tâcher de les remplacer.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Halloween (2025)
2025-11-02. C’était l’ Halloween hier. La graphie du mot fait l’unanimité. Mais on rencontre à l’occasion une variation : Hallowe’en. C’est...
-
2025-09-19. Jusqu’à maintenant, l’expression « fling flang » n’a pas obtenu la moindre place dans les dictionnaires tant d’usage que correct...
-
2025-11-27. Le sur-titre « ’Fling-flang’ au PLQ» précède la manchette «L’Upac rencontre Marwah Rizqy» à la Une du Journal de Québec (27 nov...
-
2025-06-01. Monsieur Claude Villeneuve, chef de l’opposition au conseil municipal de Québec, utilise une expression anglaise quand il s’agit...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire