2022-10-16. Le chroniqueur Jean-François Lisée dénonce le serment d’allégeance imposé à la représentation nationale. Il se fonde sur l’histoire et ses coups fourrés depuis la Conquête. Il en néglige l’aspect linguistique (Le Devoir, 15-16 octobre, p. B12). En anglais, on déclare : «I, A.B., do swear, that I will…». À Québec, on se contente depuis belle lurette de répéter une traduction plus que littérale : «Je, A.B., déclare sous serment que…». Pourtant, on ne dirait pas «Tu, A.B., tu déclares sous serment que…». On a l’habitude de dire : «Toi, A.B., tu déclares…» ou «Moi, A.B., je déclare…». Cela vaut au moins pour les pronoms personnels multiples (Je, moi; Tu, toi..). Espérons que Paul Saint-Pierre Plamondon, ses deux collègues et ceux de Québec Solidaire en profiteront pour corriger, à la lecture tout au moins, le serment devenu secondaire en territoire laurentien.
mardi 1 novembre 2022
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