2022-11-15. Le mot «événement» se dégrade et perd des plumes. L’ex-député Harold Lebel et une copine se regardent, boivent un verre, parlent, s’embrassent (?), etc. Tout ce qu’ils ont fait devient «événements». On lit : « … l’ancien élu a nié […] les événements rapportés…» (François Carabin, Le Devoir, 15 novembre, A2). Traditionnellement, le mot était réservé à des faits notables ou importants. Croiser quelqu’un, lui donner une tape dans le dos, lui faire un Bisou , lui dire qu’il a un beau complet, qu’on aime sa coiffure serait-il des détails qu’il faut honorer du titre d’«événements»? Il est vrai que l’expression «les événements» a souvent valeur d’euphémisme : on veut éviter «incident», «engueulade», «attaque»… Et puis le mot lui-même monopolise déjà l’attention en raison du choix d'un de ses accents,
jeudi 1 décembre 2022
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