2022-11-30. L’existence de la «Place» Bell à Laval est l’illustration de la force de l’impropriété. Tout le monde accepte la définition d’une place : espace découvert et limité par des voies de communication. Dans la réalité il en va autrement. Les «places» représentent n’importe quoi : des centres commerciaux, des immeubles d’habitation, des complexes immobiliers, des tours et même des arénas, dont la mal nommée «Place» Bell. L’Association pour le soutien et l’usage de la langue française a dénoncé l’appellation en 2012. Elle soutint que le mot «place» ne peut désigner un amphithéâtre. Elle a perdu la bataille. Dix ans plus tard, on écrit : «Kim Clavel ne se battra pas […] à la Place Bell» (J. de Qc, 30 nov., p. 50). L’appellation fautive est la preuve que le Québec est dominé et que l’américain s’impose par l’intermédiaire de francophones indifférents.
jeudi 1 décembre 2022
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