2022.12.11. Quelques personnes m’ont dit avoir sursauté en lisant la manchette du Journal de Québec : «Les cégépiens ont de la misère à écrire … » (11 décembre). L’expression «avoir de la misère» survit au Québec. La constatation est du Dictionnaire historique de la langue française. L’expression est jugée un dialectalisme. Ce statut explique son absence des répertoires spécialisés tels Expressio.fr ou ses éditions papier. Par ailleurs, les observateurs de la langue la critiquent. D’abord, Gérard Dagenais en 1967 : «… ce barbarisme qui survit […] est à proscrire» . Puis Camil Chouinard au tournant des années 2000 : «Il faut éviter de confondre misère et difficulté […] Misère est synonyme de malheur, d’adversité […] Au lieu de dire qu’on a de la misère à comprendre quelqu’un, on dira qu’on a du mal, de la difficulté à comprendre cette personne» (1500 pièges du français parlé et écrit). En somme, les titreurs du Journal n’ont pas tenu compte du sens des mots.
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