2023.02.01. Il était tout à fait compréhensible qu’au début de l’épidémie de COVID on se serve des majuscules pour attirer l’attention sur la maladie nouvelle. Après trois ans, l’acronyme est devenu familier à tous. En principe, les lecteurs n’ont plus besoin de ces «feux clignotants» que constitue le mot en capitales dans un article, dans un volume ou même dans une manchette du petit écran. Le mot s’est lexicalisé. Il forme un nom commun (comme «sida», «cégep» ou «laser»). On le prononce comme un mot et non lettre par lettre. La presse européenne se sert très majoritairement de l’acronyme en minuscules : covid. C’est la normalité, la règle générale. De surcroit, la pratique facilite la lecture et les yeux ne sont pas sollicités de manière subreptice par des «pavés». On comprendra l’OMS (Organisation mondiale de la santé) de parsemer des «COVID» dans ses communiqués : elle prêche pour sa paroisse! (Le Devoir, 31 janvier, p. B7).
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