2023.02.14. Un élu, fut-il député ou conseiller municipal, se doit de choisir ses mots et son registre de langage. Il ne parle pas toujours à des copains. Il parle au nom de ses électeurs. Il a une fonction officielle. Aussi, quand Claude Villeneuve, chef de l’opposition à l’Hôtel de ville, dit : «…il y a quelqu’un qui a dormi sur la ‘switch’» (Le Journal de Québec, 14 février, p. 3), il manque à la dignité de sa fonction . Il méprise ses commettants et la langue officielle. Il excipera sans doute du fait qu’il a hérité de l’expression en même temps que de sa langue maternelle. Encore faut-il assumer l’héritage et l’enrichir, apprendre le français et le corriger, l’enrichir et surtout en arriver à distinguer langue familière privée et langue soignée publique. Bref, passer de «a dormi sur la ‘switch’» à «a dormi à son poste» ou «à son travail».
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