2023.02.13. L’expression est de la mairesse de Saint-Jacques-de-Montcalm ou du reporter du Journal de Montréal. On lit : «… la mairesse de l’endroit […] a accepté d’ouvrir l’hôtel de ville aux citoyens […] pour leur permettre de signer un livre de sympathie…» (le Journal…, 11 février, p. 23). Un livre de sympathie? Il aurait été beaucoup plus clair si on avait lu «livre des témoignages de sympathie». Un rapide détour par le répertoire correctif de M.É. de Villers aurait mis la puce à l’oreille de la mairesse et du journaliste. «Sympathies», y écrit-on, «anglicisme pour 'condoléances'». Pour sa part, le linguiste Jacques Laurin traduit «a letter of sympathy» (littéralement : une lettre de sympathie!) par «une lettre de condoléances» (Nos anglicismes; 2006). Il y donc de bonnes raisons de croire qu’il est plus juste et plus français de parler du «livre de condoléances».
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